Les différentes associations d’arbitres de football en rang serré pour la défense de leur cause. face à la presse le samedi 30 mars dernier, l’UNAF, l’union national des arbitres de football et l’AMAF, l’amicale des arbitres de football accompagnées de leurs membres portaient aux journalistes leurs préoccupation quant à la relecture des textes de notre football. Ainsi, les arbitres de football du Burkina Faso souhaitent ni plus, ni moins avoir la possibilité de désigner d’eux mêmes leur représentant au niveau du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football. “Depuis la création la FBF, les présidents des CCA ont toujours été désignés par les présidents des comités exécutifs. Cet homme du président, si nous pouvons nous exprimer ainsi, n’a le plus souvent de comptes à rendre à personne mais travaille plutôt à soigner son image auprès de son patron au détriment du développement de l’arbitrage” lance Awa Ilboudo, membre de l’AMAF
Selon les conférenciers, il faut en finir avec la méthode qui consistait à voir le responsable de l’arbitrage désigné par le président de la Fédération. De plus, ils dressent le portrait robot du futur patron de l’arbitrage
Avoir la latitude de choisir leur président pourrait être pour les arbitres, un début de solutionnant aux différents problèmes que connait l’arbitrage burkinabè. Un sentiment d’autant plus exacerbé que les arbitres ont parfois l’impression d’être voués aux gémonies. “Beaucoup de gens nous critique pour dire que les arbitres ne sont impartiaux au Burkina, que nous sommes corrompus, ce qui n’est pas vrai du reste. Mais si réellement on veut que nous travaillions comme il le faut, ça commence d’abord par la texte et par la possibilité de choisir nous même nos dirigeants” ajoute Seydou Belem, le président de l’AMAF
Si les arbitres se veulent pressant, alors même que les futurs textes sont en études en vu d’une adoption le 4 mai prochain, c’est bien parce qu’ils ont l’impression que leurs suggestions ne seront pas pris en compte.
Ainsi, les arbitres burkinabè veulent avoir un droit à citer dans les prises de décisions qui concernent le developpement de leur activité. Que ce soit au sein de l’UNAF ou de l’AMAF, la possibilité de désigner eux même, par élection ou tout autre moyen, leur président pourrait permettre une bien meilleure prise en compte de leur préoccupation dans le futur
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